«Chaque allié [de l’Otan, ndlr] décide lui-même quel type d'équipement il achète. C'est la décision de la Turquie, la décision nationale de la Turquie», a déclaré M.Stollenberg , secrétaire général de l'OTAN
La Turquie n'a d'ailleurs pas demandé à l'Otan d'intégrer les complexes antiaériens russes S-400 dans son système de défense de l'Alliance.
«Ce thème n'est pas à l'ordre du jour» a-t-il fini par dire.
M.Stoltenberg a expliqué que «les pays pouvaient avoir des systèmes indépendants qui n'étaient pas intégrés».
«Dans le même temps, la Turquie envisage de développer d'autres systèmes de défense aérienne. Elle dialogue avec le consortium franco-italien Eurosam et étudie la possibilité de développer un nouveau système de défense aérienne», a révélé le secrétaire général de l'Otan.
La Turquie a déjà versé un premier acompte sur son achat des S-400/.
Le Pentagone n'est pas d'accord avec la commande de la Turquie, estimant que le meilleur moyen de protection pour la Turquie contre les dangers dans la région, sont les systèmes de défense antimissile compatibles avec l'Otan.